Pharoah Sanders nous a quittés

Dans les années 65/67, grand amateur de John Coltrane, je découvre Pharoah. qui vient d’intégrer le quartet de John.
2 fantastiques saxophonistes jouant ensemble !
Au début, je n’étais pas vraiment adepte du free jazz, dont les harmonies ne sont plus reconnaissables, et les improvisations ne sont en conséquence plus limitées par la structure de la grille harmonique.
John Coltrane fut un de ceux ayant investi ce style, aussi, je préfèrerais placer Pharoah dans ce qu’on appela le jazz fusion et qu’un critique de jazz dont j’ai oublié le nom, donnait cette définition :

C’est la musique de jazz à la recherche des autres musiques.


Sanders a toujours eu des groupes qui pouvaient non seulement créer un monde afro-oriental lyrique, quasi mystique”, a écrit un champion, le critique-poète Amiri Baraka, “mais également transpirer de la musique brûlante en continuant à afficher le soi-disant « musique énergétique » des années 60. »
Pharoah Sanders avait mon âge (6 mois de moins). Il est décédé ce 24 septembre 2022.
Le morceau que je vous propose et que j’écoutais en boucle est :
Kulu Sé Mama
avec le quartet de John Coltrane :

En 1967, après la disparition de John Coltrane, je vous propose Pharoah en 1972 avec un sextette composé de :
Pharoah Sanders (Tenor Saxophone, Balafon [Balaphone])
Marvin Peterson (Trumpet)
Carlos (Alfredo) Garnett (Tenor Saxophone)
Joe Bonner (Piano)
Cecil McBee (Bass)
5a. Stanley Clarke (bass)
Normann Connors (Drums)
6a. William Hart (Drums)
Lawrence Killian (Congas, Talking Drum, Balafon [Balaphone]).
Le morceau s’intitule :
BLACK UNITY

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